Project Description
Efacec présente des bornes de recharge 10/15 minutes
Le gazole n’aurait pas beaucoup de succès, s’il était vendu au goutte à goutte. Il faudrait plus d’une journée pour faire le plein ! Ce serait ridicule, mais c’est pourtant ainsi que fonctionnent la plupart des bornes de recharge pour véhicules électriques. Les automobilistes qui les utilisent sont-ils des héros ? Ou sont-ils des masochistes ? La question ne se posera bientôt plus, puisque les infrastructures de recharge pour VE vont bientôt connaitre leur grand soir. Efacec annonçait la révolution au salon de Francfort.
Le fabricant espagnol y dévoilait 2 nouvelles bornes, les HV175 et HV350. Cela ressemble à des bornes de recharge ordinaires, à ceci près que c’est beaucoup plus puissant. La borne de notre illustration fait un peu plus de 2 mètres de hauteur, elle doit être accompagnée d’une grosse armoire dans lequel prendra place un convertisseur (non illustré). L’appareil est dimensionné pour sortir un courant jusqu’à 920 volts, et il existe en 2 puissances. 175 et 350 ampères. Ce qui donne un courant de charge de 161 kW, pour la borne Efacec HV175, et de 322 kW pour la HV350.
Les mauvaises nouvelles d’abord, elles sont que ces bornes sont chères à l’achat, chères à l’installation, et aussi chères à l’usage. Mais elles seront pratiques. Pas de passe Kiwhi ou de carte Chargemap. Il y a en standard sur la borne les logos Visa et Mastercard. Le fabricant peut se le permettre, puisqu’il n’y aura pas de recharge à moins de 10 €. Cela s’appelle être efficace. La recharge d’une Renault Zoé ZE40 ne prendrait qu’un quart d’heure avec la borne HV175, et moins de 10 minutes avec la borne HV350. Ce qui change la vie ! Qu’on demande aux gens s’ils préfèrent une recharge à 5 € en 12 heures, ou une recharge à 10 € en 15 minutes !
Il reste cependant que la renault Zoé millésime 2017, et encore aucune autre auto, n’est compatible avec un courant de recharge aussi puissant. Ce n’est que l’année prochaine qu’on verra arriver des autos acceptant la recharge en 350 kW. Parce qu’Efacec le sait, il s’y prépare. Qui pour le suivre ? Parce que si on veut que la voiture électrique remplace celle à essence, il paraît indispensable qu’elle ait la même facilité d’usage.